C’est avec beaucoup de tristesse que les habitants de Tréméven ont appris, lundi 27 décembre, le décès de leur doyenne, Paulette Guégan ( née Malapert), à l’âge de 97 ans.
C’est à l’Hôtel-dieu, à Paris, que Paulette a vu le jour, le 22 novembre 1926. Engagée en qualité d’employée de banque, elle occupera ce poste jusqu’à sa retraite en 1982. En avril 1943, c’est devant la boulangerie de son quartier, qu’elle croise l’agent SNCF, André Guégan, qu’elle épousera le 8 décembre 1945. « Pour m’aborder, il m’a offert une poire. » Aimait-elle raconter. À Pâques 1946, Paulette va faire la connaissance de la famille de son mari, dont le fameux parrain de Tréméven, Joseph Le Bihan, qui l’a élevé. Le couple, qui aura quatre enfants, lui rendra visite, chaque année, dans sa maison du bourg. C’est d’ailleurs là, que Paulette, veuve en 1979, aménagera définitivement, en 2000, avec sa famille. À 96 ans, la joviale mamie de 9 petits enfants et 13 arrière-petits-enfants, jouait encore au triomino, avec son club des aînés de Coëtmen et, chaque jeudi, faisait, toujours, son petit tour au marché estival du village, accompagnée de son amie Vicky. Un dernier hommage lui à été rendu, en l’église de Lannebert, jeudi 30 novembre.